Une expérimentation est en cours avec le déploiement de structures de santé participatives. Objectif : favoriser l’accès aux soins des populations défavorisées.

Dans le cadre de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, le ministère de la Santé a lancé, en juillet 2021, une expérimentation autour de structures d’exercice coordonné participatives, installées en quartiers prioritaires de la politique de la ville ou à proximité.
Aux six centres ayant débuté en 2021, ce sont ajoutés vingt autres centres et maisons de santé pluriprofessionnelles au 1er mars 2022. Ils préfigurent ce modèle innovant pour l’accès aux soins des habitants des territoires défavorisés, généralement éloignés du soin.

Un accompagnement médical, psychologique et social.

Cette organisation a pour particularité de tenir compte des déterminants de santé des usagers afin de répondre au mieux à leurs besoins et de proposer des prises en charge adaptées dans le domaine sanitaire, social et médico-social. Les professionnels des centres et maisons de santé apportent un accompagnement à la fois médical, psychologique et social aux habitants, tout en les rendant acteurs de leur santé.

Ces structures déploient une offre "allant vers" les usagers et mettent en place des espaces de parole et des actions de médiation en santé.
L’intégration des médiateurs en santé dans les parcours de soins permet d’ailleurs d’atteindre les patients les plus vulnérables et les plus éloignés du système.
"Cette approche et cet accompagnement holistiques avec notamment la présence de médiateurs en santé, sont fondamentaux pour les professionnels de santé qui cherchent avant tout à construire une solution thérapeutique avec leurs patients et garantir ainsi l’observance et l’efficacité de celle-ci", rapporte le Dr Philippe Denormandie, chirurgien et conseiller santé du groupe nehs, qui soutient la démarche et fait de l’accès aux soins une priorité.
Avec un budget de 30 millions d’euros, les 26 structures testent, en conditions réelles, le modèle économique de la "santé participative" pendant deux ans, en vue de sa généralisation ; le Gouvernement souhaite atteindre le chiffre de 60 en 2024.

Laure Martin

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