La vitalité à portée de main !
Poussées au contact des éléments naturels, sans protections sanitaires ni engrais, les plantes et baies auront combattu toutes formes d’agression, et souvent en produisant de précieuses molécules anti-oxydantes que notre corps sera très heureux de recevoir !

 

Incontournable, l’ortie est la reine des plantes sauvages. Déjà parce qu’elle est reconnaissable entre toutes et présente en abondance ! Et c’est un point fondamental, ne ramassez jamais de plantes sans être surs à 100% de leur identification ! (cf. encadré pour les règles de cueillette). L’ortie est la seule plante urticante de nos contrées. Ce sont ses poils faits de silice et de calcium situés sur le dessus de la feuille qui sécrètent des molécules inflammatoires. Une fois cassés ou cuits, ces poils ne piquent plus. Ainsi, un pesto, une tarte, une soupe seront dégustés sans encombre. Et si vous repliez une feuille sur elle-même vous pourrez même la consommer crue, c’est excellent ! Privilégiez les jeunes pousses du printemps, plus tendres.
L’ortie est LA plante reminéralisante. Elle contient tous les minéraux plus de la silice et du fer en grande quantité. Mais aussi des vitamines : A, B et la vitamine C qui va aider l’assimilation du fer. Elle est également riche en calcium et en chlorophylle qui favorise le nettoyage du système digestif. Enfin, elle est très riche en protéines : 10 % de son poids en frais et jusqu’à 40 % en sec !

Autre plante facilement identifiable : le pissenlit. Toutes les parties se mangent mais le plus facile c’est de couper quelques feuilles pour agrémenter sa salade. Riche en potassium le pissenlit activera le travail de vos reins et de votre foie. Ne pas en consommer si vous avez des fragilités de ce côté-là.

Et les pâquerettes ? Vous avez forcément à côté de chez vous une pelouse remplie de pâquerettes. Leur goût n’est pas inoubliable, mais en déco ça en jette ! Idem pour les capucines, avez-vous déjà goûté à ces belle fleurs orange au goût poivré ?
En fin d’été profitez de vos balades champêtres pour grappiller des mûres, ajoutez-les à vos petits-déjeuners, colorez vos crèmes dessert et vos yaourts ! Un peu moins fréquentes, les fraises sauvages sont également très faciles à identifier, elles sont souvent petites, avec un goût très intense, un régal !

 

L’idéal est de participer à des sorties organisées pour apprendre à reconnaitre les plantes sauvages comestibles de votre environnement.

Julie Martin Naturopathe

Pour une cueillette sereine
Ne ramassez que les plantes que vous avez identifiées à 100%. Pas de place au doute, il existe des plantes très toxiques, notamment dans la famille des ombellifères, ces plantes souvent gracieuses dont les fleurs sont disposées en ombelles.
Privilégiez les terrains non pollués, à distance des routes et des cultures traitées. Choisissez également des plantes en hauteur épargnées par les déjections animales. Il est indispensable de rincer vos récoltes, avec de l’eau vinaigrée et éventuellement quelques gouttes d’huile essentielle d’origan si vous souhaitez renforcer la désinfection. En cas de doute, lavage et cuisson élimineront toute forme de contamination. Enfin, respectez les zones préservées (parcs naturels), ne prélevez que ce dont vous avez besoin et veillez à toujours laisser au moins deux tiers des plantes pour assurer leur renouvellement mais aussi pour que nos amis animaux et oiseaux puissent continuer eux aussi à se nourrir !

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