Partager un logement, un trajet, son jardin ou financer un projet... tout cela est désormais possible grâce à l'économie collaborative.
Appelée aussi économie du partage, ce que l'on nomme aujourd'hui économie collaborative ne date pas d'hier. De tout temps, les gens ont troqué, échangé, partagé des objets ou des savoirs.
DES PLATEFORMES DE MISE EN COMMUN
BlaBlaCar, Airbnb, leboncoin, drivy, pour ne citer que les plus célèbres, sont apparues depuis la fin des années 2000. Elles ont compris que les internautes pouvaient désormais se connecter entre eux, sans intermédiaire, réalisant ainsi des économies et recréant du lien social.
On peut désormais tout partager grâce à des plateformes de mise en commun. Sa voiture bien sûr, mais aussi sa machine à laver, ses outils, sa place de parking, son jardin... L'idée de la consommation collaborative réside dans le fait que l'usage prédomine sur la propriété.
LE FINANCEMENT PARTICIPATIF OU CROWDFUNDING
Les scandales banquiers et l'exploitation des richesses par certaines grandes entreprises ont conduit de nombreuses personnes à souhaiter un modèle alternatif. C'est ainsi que le crowdfunding (financement participatif) a vu le jour. En quoi cela consiste ? Sur des plateformes web dédiées (ex. KissKissBankBank, Ulule...), chaque particulier donne une petite somme, qui, ajoutée à celle des autres, génère une cagnotte. Cet argent permet aux porteurs de projet de se lancer sans recourir à un prêt bancaire, tout en rassemblant une communauté intéressée par son idée.
Il est difficile aujourd'hui de savoir comment vont se développer ces pratiques. Plus de partages gratuits entre usagers, ou le développement de start-up avides de profit ? Le pouvoir de décider reviendra aux usagers.
CHIFFRES CLES*
• 90 000 startups composent le marché mondial de la consommation collaborative.
• 9 Français sur 10 déclarent avoir déjà réalisé au moins une pratique de consommation collaborative.
• Le secteur de l'économie collaborative pourrait représenter 302 Mds d'€ d'ici 2025.
* source ministère de l'Economie et des Finances
Si chaque conducteur partageait sa voiture au moins une fois par semaine, les embouteillages seraient réduits de 25 %.