Créé en décembre 2021 par les pouvoirs publics, PariSanté Campus rassemble et coordonne des équipes de la recherche et de l’innovation en santé numérique, pour « inventer la médecine de demain ». Présentation.

Installé dans le XVe arrondissement de Paris (puis en 2028 sur le mythique site du Val-de-Grâce), PariSanté Campus a été créé par l’État autour de cinq grands acteurs publics de la recherche scientifique et de l’innovation (Inserm, Inria, l’Université PSL, le Health Data Hub et l’Agence du numérique en santé). Son ambition est de structurer une filière française en santé numérique de rayonnement mondial en rassemblant toutes les expertises de la e-santé : acteurs académiques (soignants, chercheurs, étudiants mais aussi patients) et privés (start-ups, entreprises, grands groupes). 

Un modèle d’intelligence collective
Aujourd’hui, 70 start-ups développant des projets dans le domaine de l’intelligence artificielle, des thérapies digitales, de la simulation et des environnements virtuels sont déjà installés dans « cet écosystème, où tout est fait pour que les acteurs se rencontrent facilement pour développer des solutions concrètes et opérationnelles », présente Antoine Tesnière, directeur général de PariSanté Campus. 
Parmi les structures en place, citons trois exemples : Quantiq, une start-up qui a mis au point une mesure du rythme cardiaque et de la fréquence respiratoire par une empreinte faciale sur smartphone ; Avatar Medical, spécialisé dans la réalité virtuelle pour faciliter les interventions chirurgicales ; ou encore GutyCare qui développe des solutions sur la télésurveillance des patients.
Pour fédérer la communauté scientifique, les institutions publiques et le monde de l’entreprise autour de projets numériques, Antoine Tesnière prône un modèle « d’intelligence collective » autour de débats citoyens, de formations et de projets de recherche collectifs, tels que Ze[US], imageur médical pouvant intégrer des flux de données et qui, couplé à l’intelligence artificielle, permettra de suivre le développement précoce des pathologies, afin de mieux les prévenir. 

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Suzanne Nemo
 

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