Un changement de nom, mais des valeurs inchangées

Créée en 2019, la Fondation nehs Dominique Bénéteau porte la volonté de la MNH d’incarner ses valeurs historiques de partage, de solidarité et d’engagement. Depuis le 15 février dernier, elle a changé de nom et est officiellement devenue la Fondation MNH. Entretien avec Philippe Denormandie, son Délégué général.

Aujourd’hui, la Fondation nehs Dominique Bénéteau devient la Fondation MNH. Que représente ce changement de nom ?
Philippe Denormandie : Je reviens tout d’abord sur les origines de la création de la Fondation. En 2018, le groupe MNH venait de changer de nom pour endosser celui de nehs. En parallèle, la MNH souhaitait rendre hommage à Dominique Bénéteau, qui a été administrateur de la MNH et le premier Président de MNH Prévoyance. C’est ainsi que la Fondation nehs Dominique Bénéteau est née, le 1er janvier 2019. Aujourd’hui, le changement de nom de notre Fondation redonne une visibilité plus claire et compréhensible, notamment au sein du monde hospitalier, au lien qui existe depuis toujours avec la MNH. Il renforce encore la légitimité et l’engagement affinitaire de la mutuelle et de sa Fondation.

Pouvez-vous nous rappeler la mission de la Fondation MNH ? 
Ph. D. :
Depuis notre création, notre mission est restée la même et nous sert de boussole : prendre soin de l’humain dans la santé. Cette ambition évolue et s’affine après quatre ans d’action et deux appels à projets. Deux domaines d’action se précisent : la médiation en santé et la santé des professionnels de santé. Nous venons d’ailleurs de lancer un appel à projets sur la médiation en santé pour continuer à encourager l’émergence de solutions émanant du terrain et produire des connaissances sur ce sujet (voir encadré ci-dessous). 

En quoi ces deux axes sont-ils cohérents ?
Ph. D. : Nos deux piliers – la médiation en santé et la santé des professionnels de santé – sont complémentaires. Le premier vise à redonner un accès à la santé à ceux qui en sont éloignés, en développant leur autonomie et leur capacité d’agir, mais aussi en favorisant la prise en compte de leurs spécificités par les professionnels de santé. Or, pour prendre soin des autres, il faut avant tout prendre soin de soi. Quand on connaît l’état de santé dégradé des professionnels hospitaliers, notre deuxième pilier prend tout son sens. La Fondation MNH n’a pas vocation à trouver des solutions, mais plutôt à révéler, objectiver et identifier des leviers sur lesquels il est possible d’agir. 

La Fondation évalue aussi l’impact des actions qu’elle soutient. Qu’est-ce que cela apporte ?
Ph. D. : Nous avons mis en place un process d’accompagnement à l’évaluation d’impact social pour mesurer l’efficacité des actions que nous soutenons sur les bénéficiaires, les professionnels qui les accompagnent et les aidants. C’est une des exigences de la Fondation et c’est, à mon sens, ce qui la distingue. Nous menons en parallèle notre propre évaluation d’impact : nous interrogeons pour cela les porteurs de projets (associations et hôpitaux) que nous épaulons pour recueillir leur avis sur notre accompagnement. Les résultats de cette évaluation confirment la force et la singularité de notre soutien. Celui-ci s’inscrit dans la durée et la proximité, ce qui favorise l’essaimage des projets. Cette démarche est cohérente avec les valeurs fondamentales de la MNH d’adaptation et d’innovation permanentes, mais aussi de création de liens entre les acteurs.
 


Participez au prochain appel à projets !
La Fondation MNH a lancé un nouvel appel à projets le 16 février dernier sur la médiation en santé. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 7 avril. Pour déposer un dossier et connaître les modalités de sélection, rendez-vous sur : fondation-mnh.fr

 

Nadège Audegond

Cela pourrait vous intéresser.

Lire aussi.

ACTU MNH – APPEL À CANDIDATURES

23/02/23

ACTU MNH – APPEL À CANDIDATURES

Cancers : et si la musique soulageait la douleur ?

22/02/23

Cancers : et si la musique soulageait la douleur ?

Mieux accompagner la grossesse des hospitalières

20/02/23

Mieux accompagner la grossesse des hospitalières

Crèches CHIC

16/02/23

le double défi de la crèche du CHIC